Iphigénie en Tauride
Tragédie lyrique (1779) de Christoph Willibald Gluck
Livret Nicolas-François Guillard
Direction musicale Alphonse Cemin
Chœur et Orchestre de l’Opéra national de Lorraine
Mise en scène Silvia Paoli
Avec Julie Boulianne, Julien Van Mellaerts, Petr Nekoranec, Pierre Doyen
Nouvelle production, dès 11 ans – En 1774, Gluck se rend à Paris, à l’invitation de Marie-Antoinette. Le compositeur a déjà réformé l’opera seria. À Paris, il va révolutionner la tragédie lyrique. Tournant la page de Lully et de Rameau, il va profondément redéfinir le style français. Iphigénie en Tauride est l’expression de cette révolution artistique.
Iphigénie n’a pas péri à Aulis. Diane, la déesse de la chasse, a eu pitié d’elle. Elle a remplacé in extremis la jeune fille puis l’a menée en Tauride où elle a fait d’elle l’une de ses prêtresses. Là-bas, Iphigénie vit loin du monde et de sa famille. Un jour, elle voit resurgir un fantôme en la personne de son frère Oreste, assassin de sa mère, qui échoue sur le rivage. Iphigénie va alors devoir faire face à son passé.
Dès les premières notes, Gluck déclenche sur scène une tempête, dont les éléments déchaînés semblent tout droit sortis de l’âme d’Iphigénie. La suite ne lasse pas de nous emporter : Iphigénie en Tauride est une course contre la mort. Habitée par la musique de Gluck, la langue française acquiert une puissance lyrique stupéfiante. Au siècle suivant, elle stupéfiera la génération romantique – qui vouera au compositeur allemand une admiration sans faille.
20 h – Mercredi 15, vendredi 17 et mardi 21 mars
15 h – Dimanche 19 mars
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